Alors bon voilà l'heure du Bilan :
Viaggio in Italia - Firenze e Venezia
- Mercredi 17 :
Après un difficile réveil, et un petit déjeuner frugal, nous partîmes gaiment dans un car plein d'entrain et de fraîcheur (le car ou nous
).
Depart vers 6h37 environ.
Petit fait bouleversant : on part en direction de Chambéry alors que notre professeur nous avait bien dit que le trajet de cette croisade passerait par le tunnel du célèbre et haut Mt-Blanc. Ben non, que dalle. Par le Fréjus, qu'on nous dit... Youpi, les virages de la Maurienne ! Voila pour la France. Ah si, William voulait regarder un DVD, mais la prof Mme Chiaro lui a répondu d'un air plein de fraîcheur et de bonne humeur : "NON !".
Italie en vue vers 8h46 environ.
Remarque pertinente de la prof :
"Vous ne trouvez pas que l'on respire mieux en Italie ?".
Ah, avons nous répondu.
Passage vers le site olympique des JO de Février de Turin (alors que le ste se trouve à 3 quarts d'heure de Turin), et petit arrêt goûter-pitchs dans une charmante aire d'autoroute qui sentait bon l'Italie.
Après un bon pitch, nous remontâmes tous dans le car. Paf chanson !
Youpi, Felicità, Vivo per Lei, et j'en passe... Pas assez fort, à ce qu'il paraît....
Autre pause vers je sais plus quand environ.
Re-chansons (mais sous les encouragements de William, nous chantâmes plus fort avec plus d'entrain pour pouvoir regarder un film : Spoof Movie !)
Je passe.
Arrêt pique-nique au nivau de Gênes (anecdote amusante : les plus belles antennes de nos régions, n'est-ce pas Quentin ? Appelons-le Quinto, on est en Italie que Diantre...!) entre deux tunnels (ben oui c'est la région !).
Manger, manger... Voila pour ça.
On reprend la route direction : Carrare !
William et Cie voulant absolument regarder le film tant attendu promis par les professeurs en échange du chant - on ne fait rien sans intêret.
Spoof Movie, à la grande déception de William, passe pas, ben oui c'est un DivX... On propose innocemment "Jackass - The Movie", un bon truc calme pour détendre, quoi... 10 minutes plus tard, les profs l'enlèvent (tiens on se demande pourquoi !).
On met donc "Les Chroniques de Riddick". 30 minutes plus tard, c'est le bordel dans le bus. Bordel causé par la lassitude qu'engendre le film, qui n'est pas bien passionnant, faut dire...
Arrivée vers 14h30 à Carrare (anecdote amusante en passant : "Le Ver Géant qui Mange tout", en relation avec les statues abstraites sur les rond-points.
Passage dans les chemins sinueux de la route de la Carrière, puis semi-redescente, pasque c'est en utilisation (en activité, quoi...).
Arrêt et visite (ou plutôt vue) d'un bassin de marbre (au lieu de 3).
Arrêt boutique + admiration des gars qui remplissent un distributeur de boissons rafraîchissantes par des imbéciles ruraux qui n'avaient jamais vu pareille activité auparavant.
Remontée dans le car. Destination Pise.
Arrivé à Pise vers 16h30 environ je pense (aproximatif).
Avertissement de la prof de Maths :
"Ne vous faites pas avoir par n'importe quel marchand ambuland de conneries de toutes sortes".
On sort du car, et on stationne en attente de la navette qui nous mènera vers la Tour De Pise. Et là, qui se ramène ? Des marchands noirs ambulants vendant des conneries ! Tout l monde s'aglutine autour de ceux-ci.
Le conseil de la prof ne fut pas trop respecté.
Petite note : On est quand même arrivés lors d'un rassemblement Mondial de tous les japonais en short à Pise... Quoi ? Ah non, on me signale que c'est normal, ce sont juste de banals touristes (mas quand même !). La navette arrive. Un bus-accordéon. Sérrés, voila ce que nous étions. Trop même, sous une odeur.....nauséabonde due à tous ces bras levés tenant les barres. On sort en masse : Pfiou !
Arrivée à la Tour de Pise : un mot pour tout dire :
Penchée.
Ben oui, de 5 degrés, même... On l'a calculé en Maths pour prendre de l'avance (heureusement, je me serai mal vu faire des tas de calculs sur la commodité flagrante des pelouses du parc).
Allez, hop, retour au car.
Pareil, navette, vendeurs, japonais en masse...
Arrivée au car, chouette ! Direction Montecatini Terme !
Vulgarisons à Florence. Bon ben ensuite du car, et puis paummage dans la ville en cherchant l'hotêl. Avec tous ces footeux stressés à cause du match Milan - Je sais pas quoi. Bref, en plus de cela s'ajouta la nuit qui tombait sur nos innocentes têtes.
On arrive à l'hotêl "Rigoletto" vers 20h45.
Et tout de suite à table !
Pasta al sugo, frites, et rôti de porc avec un "Ah toi aussi, tu l'enlèves le moisi ?" de Quinto. Dessert je sais plus.
Enregistrement du message sur le serveur vocal pour les parents soucieux de savoir si leurs enfants vont bien par Moi.
Premier contact avec les chambres. Moi c'est la 206. Cool.
A part le triste souvenir de la bonne douche à colonne de chez moi, comparé à ce... je préfere pas dire. Un bain assis à marche, on va dire.
Puis, nous nous couchâmes. Au passage, William a mis à peu près 1h30 à s'endormir en rallumant la lumière et en poussant des cris, en se levant discrètement dans le noir et en soulevant les lits lorsque l'on est bien dans son petit lit douillet.
Dodo.
- Jeudi 18 :
Belle journée. Lever à 6h30 par ce téléphone (qu'il soit maudit) situé juste à côté de mon oreille, t me trouvant encore dans la douce torpeur de la nuit. 7h00 en bas, dans le "salon". On a regardé les dessins animés, en attendant la prima colazione, chouette ! Petit déjeuner (rien à dire).
Départ vers 7h30 (20 minutes de marche jusqu'au car garé dans un parking loin). 1h environ de car. Arrivée à côté de Florence, pour avoir droit à la distribution des Saints Pitchs. On repart, et puis zou ! Florence !
Donc on descend en pleine rue, donc fallait pas traîner. Hop, tout cela suivi d'un quart d'heure de marche jusqu'au Baptistère - Campanile - Dome. Impressionant. Bien coloré, je dirais...
Observation de la porte du Paradis sur le dossier (d'ailleurs j'ai remarqué que c'était la joie générale lorsque les profs sortaient : "Sortez vos dossiers !
"). Puis, un groupe part aux cabinets. Besoins naturels. Quand je dis un groupe, en fait c'est 25 personnes. En passant, petite anecdote, on a eu l'Air Force des pigeons qui nous ont ch** dessus. Un raid éclair. Partout. J'ai été épargné de ce massacre. Puis, les 15 personnes qui restaient allèrent faire la longue queue présente devant le Dome. En 10 minutes, nous n'étions plus les derniers, autant de monde devant que derrière nous. Puis, le groupe des toilettes nous rejoint. Alors pensez-vous, ils se mettent avec nous, pas tout derrière. Sauf que 25 personnes qui doublent tout le monde, ben ça passe pas inaperçu.
Donc ben presque à l'entrée, les gens de derrière choisirent un délégué (une vieille hippie râleuse) qui protestait et disant de retourner derrière.
Bien sur, j'allais le dire ! Que ça à faire ! Alors ben pensez-vous, la prof d'italien s'est "expliquée" en parlant fort, et la fille et repartie. Dedans : grand. Beau et grand.
Je passe. En sortant, tout le monde voulait monter en haut du Campanile, mais pas les profs.
"Cet apres-midi", qu'ils disaient.
Bon.
Nous partîmes donc vers les jardins de Boboli. On a vu l'entrée, et même on est entrés. Si Si ! Dedans (ou plutôt dehors) des statues, des fontaines, des arbres, etc.... Tres magnifique beau (si ça se dit).
Photos, promenades, mais pas baignades (faut peut-être pas abuser !).
On a bien monté, descendu, monté, descendu....
Ben ensuite on est sortie par une sortie située à l'opposé de l'entrée, donc on a dû refaire le chemin dans la ville pour manger devant l'entrée.
On a donc pris notre petit casse-croûte, et zoupla, direction le Ponte vecchio (par lequel nous étions dejà passés pour aller aux jardins).
Quartier libre. Youpi. 45 minutes. Donc on a pris le Vieux Pont en photo, et puis on voulu aller vers une jolie tour. Trop loin, finalement. Demi-tour.
Puis ben on est retournés au Ponte Vecchio, et on a attendu patiemment les profs qui avaient 20 minutes de retard...
Puis direction le Palazzo Vecchio.
Sortez les dossiers ! Chouette !
Donc, après études des statues qu'il y avait sur la place, Quartier Libre !
Julien, Florian et tout (je vais pas tous les citer) cherchèrent le magasin d'armes blanches vu en passant un peu plus tôt
. Il ne l'ont pas trouvé, mais bon, il faut dire que il ont pas mal regardé les lunettes des noirs marchands ambulants...
Au passage, ils font des gaufres terribles à Florence ! Avec même du Nutella fait maison !
Bref passons.
C'est en arrivant que William nous présenta sa copine Aurélie.
C'était un beau Quartier libre pour eux 2, on va dire...
Bref, ensuite on a fait enfin le Campanile ! Chouette ! Donc 6 € par personne quand même, mais bon. Et puis les marches hautes et longues et interminables...
Arrivés en haut crevés comme des grenouilles éclatées (belle comparaison), on a eu le droit de contempler la ville, et l'Arno (pour les incultes c'est le fleuve qui passe à Florence).
Et là, en haut, mon appareil photo numérique (un des premiers) qui ne lisait plus la carte mémoire !
Lâche !
Donc ben des photos perdues je pense...(on va voir chez le developpeur, moi je peux rien faire, aucun moyen de transfert).
Donc il me restait 80 photos sans carte mémoire.
Sinon la vue était belle.
On redescend avec des "Muhahahaha" sinistres...
Quartier libre ! 2 heures ! Pfiou ! Ben on plus poirauté qu'autre chose...
Puis, vers 18h30, on nous recompte une énième fois.
Enfin, retour vers le car (30 minutes de marche !).
1h pour revenir à Montecatini Terme, et voilà !
Ensuite, grosse anecdote.
Voilà, il s'agit de William.
Après manger.
On remonte dans la chambre, et on regarde par la fenêtre.
Les autres avait des balcons, pas nous. William, pour rigoler, leur balance de l'eau (pas beaucoup, avec les doigts).
Moi je vais visiter les autres chambres, et en redescendant, j'entends la voix de Mme Chiaro qui porte dans les couloirs. Je descends donc, et elle me demande, toute enervée :
"Ya qui dans cette chambre ?"
Je lui répond :
"Ben Pierrick, William, et Moi".
Et là elle fait :
"Ah ya William, hein ?"
Et puis je me dis intérieurement : "Mais qu'est ce qu'il a encore fait
"
Elle frappe (au vrai sens du terme avec la colère) à la porte, William ouvre d'un air pataud, et la prof a bien failli lui mettre un pin.
Elle l'a séverment enguelé. Puis je regarde par la fenêtre, et la je vois que tout était trempé dans la rue, une voiture stationnée en bas toute arrosée, partout de l'eau. William
Le propriétaire de la voiture est venu, a vu William faire, est allé se plaindre au directeur de l'hotêl, et le directeur aux profs. Et c'était la réputation de l'hotêl qui était en jeu... Comment mettre une grande carrière en l'air en 5 minutes...
Enfin bref, cela laisse percevoir l'ambiance qu'il y avait dans l'hotêl le soir même, car le patron a failli nous jeter dehors à 23h00.
William a moins fait le pitre pour se coucher.
Dodo.