For §Zeanbadaban
Salut à toi, met de côté ton pavois et abaisse ton glaive, que je puisse te parler, ô noble seigneur. Bien que cette imméritée appelation ne soit guère incontournable pour celui qui s'attaque au plus faible.
Car oui, tu l'as fais, tu as attaqué un village innocent, qui en plus de ne pouvoir tenir tête à la barbarie indolente à la diplomatie, ne pouvait que voir ses maisons brûlées, ses ressources pillées.
Certes tu me diras : Mais c'est le jeu.
Je te dirais : Réponse digne d'un gueux
Est-ce le jeu que de ridiculiser autrui, qui d'ailleurs n'a rien demander ni rien fait. Je ne connais ni toi-même ni ta ville, mais tu connais mon bourg, alros que moi, je cale en bourg. Je n'attaque pas les plus petits bourgs que le mien, d'où mon ignorance, alors je m'attaque à mon égal, sans me déshonoré plus que l'homme ciblé.
Mais, peut-être était-ce un bénédicité, une oraison funèbre ? J'avoue que le doute m'habite, et ce dernier est grand de sens. Les charognards rejoindront-ils la curée, tes sous-fiffres viendront-ils m'attaquer ?
Soit, je serais défait, mais une chose que vous n'aurez pas, mon panache.
Certes le panache n'est pas le trésor du vaincu, mais est-il méritant de ce joyaux, le vainqueur sans dur labeur ?
Sûrement vas-tu partager ma missive avec tes ignobles compères, vous rierez, vous m'attaquerez par simple vengeance, mais puérile deviendra votre engeance.
La garde meurt, mais ne se rend pas... Zeanbadaban