boulot, dodo, boulot, dodo

bon, bah, boulot -_-


pour l'art plachtique


TU NE TUERAS POINT


En ces pages nous allons tenter de présenter l’ampleur de notre projet. J’ai la pédanterie de sous-entendre l’incommensurabilité de la profondeur philosophique de la maquette tout simplement car la critique de la religion à fait couler beaucoup d’encre depuis que les Dieux sont « nés ».
Je vais donc tout d’abord commencer par le début. Ce travail est le fruit, la grappe mûrie, de quatre délurés personnages. Il y fut utilisé de nombreux matériaux assez originaux, de la pâte à modeler, du papier crépon, de la gouache, du tissu et de l’imagination. A tout cela on ajoute l’ancestrale croix de bois et le fond de carton et nous avons les briques qui feront les murs de cet hôtel de la liberté.

Les étapes de la construction furent simples et claires. Le carton clair forma la base de tout, le ciel et la terre. Dessus nous posâmes un monceau de papiers publicitaires et nous le vêtîmes de papier crépon. Le nouveau mont Golgotha était fin prêt à s’abreuver du sang des martyrs. Le reste du sol de carton fut peigné de gouache marron, pour représenter la décrépitude des institutions sacrées. Et enfin le ciel fut coloré, les bourreaux sculptés et apposés à ce tableau devant la victime agonisante sur son crucifix parcouru d’échardes.
Ces bourreaux, des moines tout dévoués à leur maître des cieux, furent faits de bouchons de liège, de cure-dents et de pâte à modeler. L’ensemble abstrait drapé de tissu déchiré donna une touche de poussiéreux à ces êtres impassibles.

Maintenant que le côté matérialiste de la chose à été exploré de fond en comble nous allons tenter de décortiquer l’âme du projet. Et quelle âme !
En premier je tiens à souligner que cette verve contestataire n’est pas venue avec un esprit de rébellion sans aucune pensée, juste par envie de se révolter et de se libérer de chaînes que nous pourrions nous même créer. Non. Cette idée est venue d’une mûre réflexion durant laquelle les plus grands penseurs du groupes (c’est dire si ça vole haut) cogitèrent longtemps. Débattant et argumentant leurs différents points de vue. A la fin, après un travail personnel de longue haleine, la mort d’un homme pour des créations voulues distributrices de bonheur fut le point de chute idéal d’une philosophie commune.
De façon superficielle cette mise en scène pathétique représente la crucifixion d’un innocent. Pas nécessairement Jésus ou tout autre martyr. Juste l’anonymat d’un péril imminent.
Plus profondément, dans le derme spirituel de tout cela, on peut voir la critique virulente de la religion chrétienne, mais par cette vieille secte, secte immense certes mais une religion n’est-elle rien de plus qu’une secte à succès ? Donc, par cette vieille secte nous voulions représenter toutes les grandes religions possible. Car toutes ont entraînées la faute humaine.
L’envie de pouvoir et l’influence de leur « entreprise » du bonheur poussa de nombreux clergé à commettre les crimes dont ils prônaient la disparition. Les guerres saintes ou les purges en sont le plus flagrant exemple.

Et au fin fond de notre création, dans la chair même du projet, on peut y voir une critique englobant la société toute entière, cette société ou partout celui qui traîne de la patte est écrasé par les instituions, son ancienne famille, ses anciens amis. Cette société ou plus rien ne signifie quelque chose à part le mot « avidité ». Là où la consommation, une certaine forme d’esclavage de l’esprit et du corps, pousse à toutes les exactions pour obtenir le bien convoité. Là ou rien n’est vraiment…

Nous ne nous prendrons pas pour une église en défendant un point de vue qui nous semble juste. Nous ne sommes que les spectateurs impuissants d’une déchéance. Et par l’art nous essayons de faire passer ce message.

GASP

On reconnait là le Quentin dans toute sa splendeur....
Waouh !

Question originalité, j'pense qu'on va avoir tout les points ^^

Putain wai c clair ^^